Regarder droit devant
Glen, un ami de longue date de la famille, a fait une chute chez lui et s’est fracturé le cou. Heureusement, il n’a pas eu besoin de chirurgie. Son médecin l’a muni d’un collier cervical et lui a prescrit de ne pas se pencher, lever la tête, ni tourner le cou jusqu’à ce qu’il soit guéri. Il devait donc tourner tout son corps s’il voulait voir ce qui se trouvait hors de son champ de vision. Il ne pouvait se concentrer uniquement que sur ce qui était en face de lui.
Une meilleure vue
Enfant, j’aimais beaucoup grimper dans les arbres. Plus je montais haut, plus je pouvais voir de choses. En quête d’une meilleure vue, il m’arrivait à l’occasion de m’aventurer sur une branche jusqu’à temps de la sentir ployer sous mon poids. Pour des raisons évidentes, cette époque est révolue. Je présume que c’est plutôt dangereux, voire indigne d’un adulte.
Jésus règne sur tout
Le fils de mon amie a décidé un jour de porter un maillot de sport par-dessus ses vêtements d’école. Il désirait ainsi démontrer son soutien à son équipe préférée, qui allait disputer un match important le soir même. Avant de quitter la maison, il a mis quelque chose sur son maillot : une chaîne à pendentif portant l’inscription « Jesus ». Par ce simple geste, il a illustré une vérité plus profonde : Jésus mérite de passer avant tout le reste.
Ainsi seront les choses
Vous et moi avons quelque chose en commun. Nous vivons dans un monde désorienté et terni, sans jamais avoir rien connu d’autre. Adam et Ève pouvaient par contre se rappeler à quoi ressemblait la vie avant la malédiction et se remémorer le monde tel que Dieu l’avait destiné à être : libre de la mort, des épreuves et de la souffrance (GE 3.16-19). Dans le jardin d’Éden d’avant la chute, la faim, le chômage et la maladie n’existaient pas. Personne ne mettait en doute la puissance créatrice de Dieu ni son plan relationnel pour les êtres humains.
Sans être un expert
L’enseignante de ma fille au niveau préscolaire m’a demandé de parler du métier d’auteur à sa classe. Les parents invités étaient présentés à la classe en tant qu’« experts » dans leur domaine. J’ai accepté de m’adresser aux enfants, bien que le titre d’« expert » m’ait inquiétée. Je n’avais pas l’impression d’être un expert. Au fil de la semaine, mon manque d’idées m’avait frustrée et je m’étais demandé si j’arriverais de nouveau à rédiger quelque chose d’intéressant ! Je me suis dit : « Tu n’es pas une experte. Tu n’es pas qualifiée pour parler. »
Qu'est-ce que cela ?
Ma mère a enseigné l’école du dimanche pendant des décennies. Une certaine semaine, elle a voulu expliquer comment Dieu avait procuré de la nourriture aux Israélites dans le désert. Afin de donner vie à cette histoire pour les enfants de sa classe, elle a créé quelque chose qui représentait « la manne ». Après avoir tranché du pain en petits morceaux, elle les a couverts de miel. Elle s’est inspirée de la description de la manne qui en est donnée dans la Bible : « [Elle] avait le goût d’un gâteau au miel » (EX 16.31).
Des leçons pour les petits
Lorsque ma fille m’a décrit un problème qu’elle vivait à la cafétéria de son école, je me suis immédiatement demandé comment le régler pour elle. Puis une autre pensée m’est venue. Et si Dieu avait permis ce problème pour qu’elle puisse le voir à l’oeuvre et en venir à mieux le connaître ? Au lieu de courir à son secours, j’ai donc décidé de prier avec elle. Or, le problème s’est réglé de lui-même sans que j’aie à intervenir !
Vous d'abord !
Le sherpa Nawang Gombu né au Tibet, et l’Américain Jim Whittaker ont atteint le sommet du mont Everest le 1er mai 1963. En approchant de la cime, chacun a considéré l’honneur qui lui serait fait en étant le premier des deux à mettre le pied au sommet. Whittaker a fait signe à Gombu de prendre les devants, mais Gombu a décliné son offre en lui disant avec le sourire : « Vous d’abord, Grand Jim ! » Finalement, ils ont décidé de mettre le pied au sommet en même temps.
Les sentiers difficiles
Mon grand-père et moi faisions de la randonnée dans un parc. Nous suivions une piste qui contournait un lac situé au creux d’une vallée. Comme plusieurs sentiers se détachaient de la piste principale, chaque fois que nous arrivions à une bifurcation de la route, mon grand‑père me laissait choisir où aller. J’optais toujours pour la piste la plus rocailleuse, la plus difficile et dont la pente était la plus raide. Mon grand-père a bien soupiré à quelques reprises, mais il a fini par prendre le chemin le plus difficile par amour pour moi.
Un refuge
On a découvert une nouvelle façon de fournir un toit pour la nuit aux sans-abri de Vancouver, C.‑B. Un organisme charitable a créé des bancs de parc qui se convertissent en abris temporaires. Le dossier de ces bancs se transforme en toit susceptible de protéger la personne des intempéries. Ces bancs sont faciles à trouver la nuit, puisqu’on y lit, en lettres luminescentes : CHAMBRE À COUCHER.